samedi 12 novembre 2011

Mon 10ème livre !


Après des semaines de travail, voici ma dixième parution.

Sentinelle des mers, un regard sur la Marine nationale au XXIe siècle, est un ouvrage écrit en trio avec l'amiral Emmanuel Desclèves, l'un de mes anciens instructeurs de l'École navale, et le capitaine de vaisseau Benoît Lugan, un de mes meilleurs amis. Les photographies sont en majeure partie signées Alain Zimeray, un homme généreux, talentueux, dont j'aime les clichés et l'œil porté sur le monde maritime qu'il découvre. D'autres contributeurs complètent l'iconographie : Michel Babkine, l'astronome, Denis Le Gall, le malouin, et le Sirpa/Marine dont le fonds nous a permis de compenser les difficultés de la période. Eh oui, en temps de guerre, il est plus complexe d'embarquer sur des bâtiments de la Marine nationale. Et puis surtout, la préface est signée Didier Decoin, président des Écrivains de Marine, membre du Goncourt, qui nous fait l'honneur d'un texte d'une grande richesse.

L'idée directrice de ce livre est de proposer au public, le plus large possible, une vision de notre Marine nationale aujourd'hui. Mon projet était de composer un livre différent, sortant des sentiers battus, s'extrayant du bleu et du gris pour aller vers une mosaïque de couleurs, à l'image de la mosaïque des gens de la Marine. D'ailleurs, un autre fil directeur fut de placer le marin au centre de cet ouvrage, et de ne pas refaire un "Flottes de combat" ou une annexe de Cols Bleus. Dernier point, je voulais un livre lisible de toutes les manières, et qu'en l'ouvrant, le lecteur comprenne tout de suite où il se trouve et ce qu'il lit, ou regarde. Car les grandes photos permettent de feuilleter et savourer des vues traditionnelles ou étonnantes, connues ou pas, toujours dans un souci graphique.

Grâce à Marine Éditions, l'éditeur du groupe Ouest France, je crois que nous sommes parvenus à nos objectifs. Comme toujours, un travail de cette envergure et son cortège d'intervenants conduisent à des situations tendues, où l'incompréhension s'ajoute à la pression des échéances trop proches. Mais, même si parfois j'ai imposé mes vues avec peu de latitude pour la concertation, toute l'équipe a vécu une aventure importante. Même Karine Delanis, notre graphiste, bien sûr "charrette" comme il se doit, a joué le jeu, a compris mes attentes et m'a étonné par des audaces inattendues.

Ce beau livre est en vente à partir du 14 novembre, dans toutes les bonnes librairies.

Dans un prochain post, je vous donnerai le programme des signatures. Il y en aura pour tout le monde !

A bientôt !

dimanche 17 avril 2011

Me revoilou !




Chers amis, bonjour.

Après quelques semaines d'une absence involontaire, mais résultant d'occupations multiples, je reviens pour vous présenter mon nouvel opus.

Zeraq, dont la belle couverture illustre ce billet, vient de sortir. A vrai dire, je ne suis pas le seul à avoir commis. Nous sommes une bande de marins, de gens de mer, réunis pour un exercice singulier : donner pour un même ouvrage un récit de mer en une vingtaine de pages. De plus, la ligne éditoriale de l'éditeur, L'élocoquent, intègre pour chaque auteur une illustration de ses lignes. Vous ne serez pas étonnés d'apprendre que Caroline K s'est chargée de la mienne.

Nous sommes donc une quinzaine de marins qui content. D'Eugène Riguidel à Joseph Hardouin, d'Anne Liardet à Olivier Lajous, de Guy Morandeau à Louis Cozan, sans oublier Jean-Marie Chourgnoz, Stéphane Dugast ou Hubert de Gévigney, toutes les marines sont représentées. Même Jean-François Tallec, secrétaire général de la mer, assure la postface (et je n'y suis pour rien !).

Vraiment, il s'agit d'un beau livre. D'abord, la qualité de l'édition se révèle unique. Jugez plutôt : un papier velouté, sur lequel les presses laissent une empreinte que le doigt redécouvre lorsque le livre est en main. Oui, des presses, vous avez bien lu. Car ce bouquin est imprimé selon les règles du vieil art de l'impression, avec une composition manuelle par un typographe, et un brochage traditionnel. Pas de numérique, que de l'artisanat pur. Ensuite, le contenu est tantôt captivant, émouvant, instructif ou poétique. Pour être franc, je me régale avec les récits de mes collègues, qui écrivent avec leurs tripes, avec leur coeur et leur passion de la mer.

Alors, si le 4 mai vous êtes libre, venez rencontrer cette bande de voyous, d'auteurs d'un bon coup, à la librairie L'écume des pages, à partir de 19 heures. Cet établissement, qui jouxte le café de Flore, reste ouvert jusqu'à minuit.

Voilà une belle escale pour un mercredi soir à Paname !